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La Rhinoplastie

Il est possible de modifier la forme d’un nez de façon plus ou moins importante en respectant parfaitement l’harmonie du visage. Cette intervention chirurgicale de remodelage du nez est la rhinoplastie. Le but est d’obtenir un nez naturel, esthétique, proportionnel et harmonieux avec le reste du visage répondant aux exigences du patient tout en préservant la fonction respiratoire du nez.

 

Les candidat(e)s d’une rhinoplastie

C’est une intervention très demandée, et elle concerne les nez déformés, disproportionnés, déviés, longs, empâtés et volumineux, bossus ou en trompette mais aussi tout simplement les nez ethniques.

Elle peut être faite dés l’âge de 17 ans, à la fin de la croissance osseuse, mais dans notre environnement, elle est plus souvent demandée plus tard jusqu’à la trentaine.

L’indication opératoire n’est posée qu’après plusieurs consultations afin de bien encadrer le changement escompté, d’étudier et d’analyser sur les photos les courbes et surtout afin de pouvoir apprécier la maturité du patient et sa motivation réelle.

Ces entretiens visent à éviter d’opérer les patients ayant un profil psychologique instable, ceux ayant des demandes irréalistes ou irréalisables, les «éternelles insatisfaites» chez qui la demande de rhinoplastie cache une névrose obsessionnelle latente.

 

La technique d’une rhinoplastie

Il s’agit de sculpter la charpente ostéo-cartilagineuses du nez par des réductions ou des rajouts. La plupart des rhinoplasties sont dites de réduction, où l’on réduit des cartilages des ailes du nez hypertrophiés responsables d’une pointe large, une excroissance osseuse exagérée donnant une bosse, ou une cloison nasale trop développée donnant un nez trop long.

Mais parfois il s’agit de rhinoplasties d’augmentation où l’on rajoute des inclusions de cartilages prélevés au niveau de la cloison nasale ou à partir du cartilage de l’oreille. C’est le cas des nez aplatis peu projetés ou les nez écrasés à la suite d’un traumatisme par impaction appelés «nez de boxeur».

Les corrections et le remodelage nasal sont réalisés par une voie d’abord interne dans la narine, invisible de l’extérieur. Mais parfois la voie externe est nécessaire permet de “sculpter” les cartilages sous contrôle de la vue. Elle diffère par rapport à la voie interne par le rajout d’une petite incision au dessous du nez. La rançon cicatricielle reste malgré cela très minime.

 

Les suites d’une rhinoplastie

Le séjour en clinique est court, le patient sort le soir même ou le lendemain matin. Dans le cas d’une résection d’une bosse, le nez est immobilisé par une attelle métallique malléable qui épouse la nouvelle forme du nez pour une durée moyenne de 8 jours.

Les suites sont généralement indolores, mais le visage peut être marqué par des ecchymoses autour des yeux lorsqu’on a fait un geste sur les os. Ces bleus disparaissent progressivement sur une semaine.

Le nez reste fragile et légèrement gonflé pendant quelques semaines puis il retrouve sa finesse et sa souplesse sur plusieurs mois. Le résultat est visible dés l’ablation de l’attelle mais le résultat définitif est obtenu bien plus tard. Ce délai correspond au temps nécessaire à l’œdème pour se résorber et à la peau pour se rétracter surtout dans le cas de la chirurgie de la pointe.

 

Les Nouveautés de la chirurgie du nez

  1. La nouvelle conception de la rhinoplastie actuelle est de garder la personnalité, l’équilibre, et surtout le naturel de chaque nez. Elle est réellement personnalisée, et elle tient compte de l’harmonie de la pyramide nasale par rapport à l’ensemble du visage du patient tout en respectant les proportions des différents étages de la face.
  2. Le progrès dans ce domaine est la notion de rhinoplastie conservatrice qui tend à retenir un projet modéré mais complet, afin d’éviter les petits nez «esthétiquement parfaits stéréotypés» des années 60 ou donnant l’aspect dit de “surgical-look” signant l’intervention chirurgicale. Il est donc possible d’intervenir sur une partie du nez seulement c’est le cas de la chirurgie de la pointe.
  3. Le concept de profiloplastie qui intègre la rhinoplastie dans un programme chirurgical et orthodontique. On associe plus volontiers un geste de recul ou d’avancement du menton, précédé ou suivi d’un traitement orthodontique lorsque cela est nécessaire, toujours dans le même souci d’équilibre des courbes et des volumes.
  4. Les rhinoplasties nécessitent souvent des petites retouches dans les mois qui suivent l’intervention après la phase de résorption de l’œdème. Avec le développement des produits de comblement permanents, il est actuellement possible de faire ces retouches par injections de ces produits à travers la peau pour augmenter des petits volumes sans avoir recours à un geste chirurgical supplémentaire.
  5. La rhinoplastie de «rajeunissement» qui constitue parfois le deuxième temps opératoire d’un lifting facial afin de traiter la chute de la pointe du nez signant le vieillissement et la perte de l’élasticité de la peau du nez
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